Sunday, April 15, 2007

Pour être un peu plus sérieuse...




MEMOIRES DE NOS PERES:


L'hommage rendu par Clint Eastwood à l'héroïsme des six soldats qui participèrent en 1945 à la sanglante bataille d'Iwo Jima, pendant la Seconde Guerre mondiale, et plantèrent le drapeau américain sur le mont Suribachi en signe de victoire. Tout autant qu'un hommage aux jeunes soldats ayant combattu, ce film est aussi une réflexion sur la propagande et l'héroïsme. M. Eastwood reconstitue la bataille (sous forme de longs flashbacks) mais aussi la campagne de collecte de fonds de trois des soldats de la photographie, campagne destinée à renflouer les caisses vides de l'Etat fédéral pour continuer l'effort de guerre. Trois « héros » coincés entre leurs douloureux souvenirs de cette bataille, leur rôle médiatique (tournée dans les stades - discours) et la réalité de cette photo (en fait une seconde prise destinée à garder le premier drapeau planté dans le corps des Marines - aucun des trois hommes n'a planté le premier drapeau pendant les combats). Enfin, le film s'attarde sur le sort des trois « héros » après la guerre : oubliés, ils redeviennent de simples citoyens détenteurs de la mémoire d'une bataille et de sa réalité. Ira Hayes, marine d'origine indienne mourra de froid, seul près d'une grange : tout au long du film, ses origines lui sont constamment rappelées (blagues de ses compagnons d'armes - humour malencontreux de certains politiques - esclandre suite au refus d'un barman de le servir...).

LETTRES D'IWO JIMA:

Le film suit l'histoire de deux bons amis servant du côté japonais lors de la bataille d'Iwo Jima, durant la Seconde Guerre mondiale. La bataille est ainsi dépeinte du côté japonais, quand Mémoires de nos pères présentait le côté américain. L'ouverture du film passée, montrant des archéologues japonais effectuant des fouilles dans les cavernes, la transition s'effectue sur l'arrivée du nouveau général en charge de la défense de l'île en prévision de son invasion prochaine, l'US Navy concentrant ses forces à Saipan (îles Mariannes). Lorsqu'il atterrit, les soldats sont en train de creuser des tranchées dans le sable volcanique le long des plages de l'île, improbables refuges face à la puissance de feu adverse sur le point de se déchaîner. Le lieutenant général Kuribayashi n'apprend que tardivement, de la bouche du baron Nishi, la ruine de la flotte impériale japonaise à la bataille du golfe de Leyte, ce que le Mikado a soigneusement évité d'ébruiter en cherchant à minimiser le défaitisme parmi les rangs : les deux hommes perçoivent alors, tout moyen de contre-attaque étant anéanti, que la défense de l'île appelle au sacrifice de tous.
Évaluant les possibilités de défense, Kuribayashi se trouve confronté à des officiers obtus qui parfois refusent ses ordres ou ne les comprennent pas : alors qu'il prône une défense des reliefs de l'île, ils préparaient des tranchées sur les plages dans l'espoir de contenir le débarquement dès les premières heures. Ce n'est que lorsque la métropole demande le rapatriement des avions pour la défense ultérieure que les officiers prennent conscience de la lutte à mort qui s'annonce, et de la vanité des préparatifs qu'ils avaient engagé.
Confirmation de ces impressions lors de l'arrivée des navires, les Japonais estimant l'effectif des troupes débarquées à 20 000 alors que les États-Unis ont concentré sur cette opération les plus importantes forces des campagnes du Pacifique
[1] : désormais, chacun doit agir au mieux selon son sens du bien.

Une comparaison peut-être donnée aux deux films :

- le premier montrait l'avènement d'une stratégie de propagande en cours de constitution basée sur l'exploitation effectuée par le pouvoir politique de la photo des GI's hissant le drapeau sur le mont Suribachi. Le contraste consistait pour Eastwood à faire apparaître le désarroi vécu par les protagonistes, provenant du décalage entre l'épreuve du feu lors de la prise de l'île et les témoignages de bravoure qui leurs sont demandés au pays afin de susciter une levée de fonds par souscription populaire pour financer la guerre.

- le second montre, chez les individus japonais civils comme militaires, l'effet qu'a produit une propagande déjà installée et orchestrée par l'État sur plusieurs années, basée sur le nationalisme, l'exaltation impériale et le sentiment de supériorité. Ces éléments réductibles au gimmick la victoire ou la mort prennent un sens prégnant à la veille de l'arrivée des envahisseurs sur le sol national, sens tout à fait précis dans le contexte culturel japonais : il appelle au sacrifice personnel par seppuku ou tout autre moyen pour éviter la honte de n'avoir su défendre sa position. Cette fois, sur le plan individuel des protagonistes, le conflit est aussi intérieur puisqu'ils doivent se situer par rapport à ce poids collectif sollicitant leur suicide ou une charge à l'ennemi droit sur une mort certaine ; peu surmontent la honte de la reddition afin de tenter de survivre à ces instants critiques.


==> en ce moment je ne mets que des imbicilités sur ce site ( pfff cette année m'aura dégradé intellectuellement vraiment! ) Alors que mon but premier était de vous faire partager ce que j'aimais, genre au début c'etait tout beau, avec des films, des joueurs de tennis, des comiques et tout..et PATATRA, la débandade lol! donc je vais essayer DE TEMPS EN TEMPS d'être plus sérieuse et de vous faire partager plein de chozzzzzzzzzes! la chance!!!!!
donc ces deux films sont géniaux! j'espere vous avez lu les coms et tout lol! j'ai trouvé cette idée originale et très interessante de faire deux vollets avec un film du coté americain et l'autre japonais! <==




3 comments:

Anonymous said...

Il était une fois un tout petit petit petit petit univers dans lequelle était contenu un tout petit petit petit univers dans lequel il y avait une toute petite petite petite petite planète qui s'appelait polluxyoyo, ou se trouvait sur un tout petit petit petit petit continent un tout petit petit petit petit petit pays abritant de toutes petites petites petites petites régions dans lesquelles il y a de tout petit petit petit petit départements contenant de toutes petites petites petites petites villes. Dans ces toutes petites petites petites petites petites villes, il y a de toutes petites petites petites petites petites petites maisons abritant de tous petits petits petits petits petits pollux. Dans une des toutes petites petites petites petites petites petites maisons, il y a avait une toute petite table. Sur cette toute petite petite petite petite petite petite petite petite table il y avait une toute petite petite petite petite petite petite enveloppe et ds cette toute petite enveloppe était écrit : "j'adore embéter pollux pdt 10min" Les articles longs c aussi cool que les commentaires longs ! avoue t'as pas tout lu espece de nulle !! ou jte met au defi de me résumé ma super histoire !!

Anonymous said...

j'ai TOUT lu, Ds l'univers, ya ds pollux avec une enveloppe! et voila!!!!! et t'as oublié le tt petit petit gnome^^

Anonymous said...

mais c t un super super super long commentaire ca!!
heuresement que tu la raconté qd meme hein!!
dis pollux t OUUUUUUU?